mercredi 30 septembre 2009

Comment vivre avec les souffrances et maladies de nos parents?

Café citoyen - vendredi 9 octobre 2009

Quelle complexité que le rapport à nos parents ! Nous recevons en héritage leurs biens matériels, mais aussi leurs empreintes génétiques, leurs systèmes de croyances, leurs histoires de familles. Nous gardons en commun le souvenir de nos plus belles années : celles de notre enfance, le souvenir d’années passées ensemble. Ils nous ont mis au monde, nous ont donné tout ce qu’ils pouvaient, nous ont mené à l’âge adulte. Comment nous en séparer pour trouver notre individualité et leur rendre la leur ? Comment vivre tous ces passages, d’unions et de séparations, dans le respect et la bienveillance ? Comment voir ces personnes qui nous sont chères, souffrir de solitude, de leurs émotions, et de leurs maladies ? Comment dissiper cette fatigue qui semble les marquer jusque dans la tenue de leur corps ? Comment retrouver avec eux un nouvel équilibre, prendre conscience de notre propre individualité, rétablir avec eux un rapport d’égalité, et partager avec eux plus encore qu’une histoire commune ?

Pour cette rencontre, nous causerons selon le principe des cafés citoyens : chacun partage son point de vue, son expérience, ses ressources, avec générosité, écoute, convivialité. Chacun est invité à s’exprimer, au “je”, de sa propre expérience, et de son ressenti personnel. Nous nous mettons les uns les autres à l’abri du jugement, des avis tranchés, ou de tout autre chose que la volonté de contribuer. Un animateur se dévoue pour répartir la parole, s’assurer que chaque intervenant est respecté, et que personne ne soit interrompu lorsqu’il s’exprime.

Plus d'infos sur le site de Nouvelles Alternatives

vendredi 18 septembre 2009

La valeur des choses


Cette histoire a probablement déjà fait le tour de la planète mais elle mérite bien une réflexion. Le musicien de rue était debout dans l’entrée de la station L’Enfant Plaza du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau Bach. A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot. Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot. Quelques minutes ensuite, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien. Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars. Quand il a eu fini de jouer, personne ne l’a remarqué. Personne n’a applaudi. Seule une personne l’a reconnu sur plus de mille personnes. Personne ne savait pas ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place. C’est une histoire vraie. Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ? Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à côté de combien d’autres choses passons-nous?

mardi 8 septembre 2009

Soirée d'ouverture de Nouvelles Alternatives

Soirée d’ouverture (entrée libre)

Ouvert à tous - vendredi 25 septembre 2009

Tout le monde est bienvenu pour se rencontrer. Ceux qui sont déjà venus peuvent expliquer à ceux qui ne sont pas encore venus comment ça s’est passé en 2008-2009, ce qu’ils en ont retenu, ce qui les a marqués, étant entendu que chaque rencontre est différente.

Nous partagerons la nourriture et les boissons que chacun aura apporté, à la manière d’une auberge espagnole.

Photo buffet

Nous évoquerons les rencontres d’octobre et de novembre 2009, nous présenterons les invités et les sujets que nous avons choisis.

Chantal Vander Vorst Michel Collon Brigitte André

Enfin, la soirée se terminera par un concert acoustique du chanteur Noria.


Date : vendredi 25 septembre 2009 de 20h à 21h30 (accueil dès 19h)

Lieu : la Maison de la Paix, rue Van Elewyck 35, 1050 Ixelles (à deux pas de la place Flagey ; plan d'accès)

PAF : entrée libre - chacun apporte à manger ou à boire