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vendredi 13 août 2010

Ta nourriture est ton médicament

"Ta nourriture est ton médicament et ton médicament est ta nourriture" écrivait Hippocrate.

Aujourd'hui, la nourriture est dénaturée à tel point qu'on peut se demander si elle est encore capable de produire de la santé. Cultivée sur des sols pauvres et compacts, voire hors-sol, gorgée de pesticides et autres résidus toxiques, stérilisée par irradiation, la nourriture d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec celle consommée à l'époque d'Hippocrate. La sélection génétique des variétés cultivées visant un maximum de production, la stérilisation des sols par les produits chimiques, l'ajout d'additifs de conservation et d'exhausteurs de goût, rendent la nourriture stéréotypée, fade et mollasse. Enfin, l'achat sans penser à la production et à la provenance des aliments, la cuisine haute température, et la méconnaissance des associations alimentaires achèvent de rendre notre nourriture impropre à nous satisfaire gustativement, nutritivement et philosophiquement.

Pourtant, il est possible de retrouver une meilleure santé grâce à l'observation de quelques principes alimentaires simples.

dimanche 26 avril 2009

La cuisine végétarienne et ses impacts sur votre bien-être et celui de la planète



Cette conférence est déjà passée... Venez découvrir les prochains ateliers, le service traiteur et l'univers de Damien Poncelet: www.vege-table.be

vendredi 24 avril 2009

Podcast de Daniel Cauchy sur la décroissance

Dans le discours médiatique actuel, la croissance semble l’objectif principal : il nous faut produire plus, être compétitifs, vendre de nouvelles choses, relancer la consommation. Comme l’affirmait Kenneth Boulding : “Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste”. Nous comprenons que le projet d’une société du tout marchand, centré sur une croissance infinie de la production et de la consommation, nous entraîne vers notre destruction. Face aux impasses environnementales et sociales dans lesquelles nous enfonce la croissance, plusieurs courants d’action et de pensée tentent de construire l’alternative. Parmi ceux-ci, la “décroissance choisie” prône une décolonisation de nos imaginaires envahis par l’économique et de la puissance de la technique. Elle pose la question de ce qu’est le progrès et nous invite à aborder la crise comme une opportunité de changement. Vers un nouvel imaginaire social, où plus n’est pas nécessairement mieux, et où le lien serait plus important que le bien.

Daniel Cauchy est consultant et formateur en éducation au développement et à l’environnement. Spécialisé en approche écosystémique, il est le créateur du “Jeu de la ficelle”, un outil pédagogique de sensibilisation à la souveraineté alimentaire. Il est un membre actif des associations “Rencontre des Continents”, “Quinoa” et “Nature et Progrès”. Par son action, il entend promouvoir un monde dans lequel ressources et pouvoir puissent être répartis dans un plus grand respect de la planète et de la dignité humaine.

Ecouter le podcast en ligne sur le site de Nouvelles Alternatives

Télécharger le podcast au format MP3 pour votre iPod ou autre

Pour info : Daniel Cauchy donnera une conférence à Bruxelles ce vendredi 24 avril 2009 à 20h sur le thème “Que manger pour notre santé, celle de la planète et celle de tous ses habitants

vendredi 17 avril 2009

Réflexions sur l'objection de croissance

Nous vivons dans un monde en crises. Crises au pluriel... A tel point que l'on peut parler de "décomposition" de nos sociétés. Les propositions de solutions pleuvent mais la majorité d’entre-elles, de quelques bords que ce soit, restent assujetties à l'idéologie de la croissance économique. Alors qu'un changement de cap est indispensable, la solution proposée comme unique voie acceptable est un maquillage en vert du développement industriel rebaptisé développement durable.

Et s'il s'agissait là d'une erreur fondamentale, de la cause majeure de bien des problèmes ? C'est ce que pensent les Objecteurs de Croissances. Ce mouvement prend de l'ampleur, chez nous aussi. Au-delà des analyses, il établit des propositions et construit des alternatives.

Il était temps de permettre à chacun(e) de les découvrir, d'y réfléchir. C'était l'objet de cette journée de réflexion organisée par AdOC (Association d'Objecteurs de Croissance), en collaboration avec ATTAC ULB et les asbl GRAPPE, Les Amis de la Terre Belgique et Respire. (Reportage de Vanessa D'Elia - Production d'Erminio Modesti)

Avec :

  • Marie-Dominique Perrot, professeur à l'Institut Universitaire d'Etudes du Développement de Genève (jusqu'en 2006)

  • Serge Latouche, Objecteur de Croissance, professeur émérite de la faculté de droit, économie et gestion Jean Monnet de l'université de Paris-XI

  • Christian Arnsperger, professeur de Philosophie de l'économie à l'UCL

  • Paul Lannoye, député européen honoraire, administrateur de Grappe

  • Michaël Singleton, anthropologue, professeur émérite de l'UCL

  • Riccardo Petrella, économiste, professeur émérite de l'UCL

  • Bernard Legros, membre du collectif Résistance à l'Agression Publicitaire et de l'Appel pour une école démocratique

  • Daniel Cauchy, membre des associations "Rencontre des Continents", "Quinoa" et "Nature et Progrès"




Pour aller plus loin

Ne manquez pas la conférence à Bruxelles de Daniel Cauchy "Une assiette pour notre santé, celle de la planète et celle de tous ses habitants" ce vendredi 24 avril 2009 à 20h.

vendredi 27 mars 2009

La cuisine végétarienne: un outil de plaisir et de changement

Conférence à Bruxelles - le vendredi 3 avril à 20h


Dans nos supermarchés d’aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup de choix dans l’origine de nos produits alimentaires. Nous perdons le lien fort que l’alimentation tisse entre nous, la terre et les agriculteurs. En prenant garde au choix de nos produits alimentaires, nous pouvons retrouver ce lien. L’une des options pour faire ce choix est la cuisine végétarienne. En nous basant sur la règle des harmonies, nous pouvons faire de cette cuisine un outil de choix gustatif autant que politique. Les principes de cette règle sont le respect :

  • de la terre — l’écologie,
  • de notre santé — éviter les protéines cuites,
  • de notre plaisir — par le goût, les formes, les couleurs,
  • des peuples qui pratiquent l’agriculture — un rapport équitable entre le producteur et le consommateur.

Après avoir détaillé ces règles d’harmonie, et exploré les principes du régime végétarien céréalien, nous préparerons et dégusterons une alternative à la protéine animale : le pâté végétal, un aliment à la fois délicieux, économique, et simple à préparer.

Photo Damien Poncelet Damien Poncelet : après plusieurs années de travail à travers le monde, dans diverses associations, il s’est décidé à revenir dans son pays d’origine pour vivre de sa passion : la cuisine. Aujourd’hui, il est cuisinier traiteur en éco-gastronomie, professe en Belgique depuis plusieurs années et tente par ses expérimentations personnelles d’associer gastronomie et écologie

Date : vendredi 3 avril 2009 à 20h (19h pour la table d'hôte)

Lieu : salle communautaire des Venelles, Venelle aux Jeux 25, 1150 Woluwé-Saint-Pierre

PAF : 8/10/12 euros ou échange de service (modalités de participation)

Informations et inscriptions : http://www.nouvelles-alternatives.be/

samedi 7 mars 2009

Apprenez la cuisine végétarienne




Venez apprendre à réaliser ensemble, une cuisine innovante, colorée, croustillante, harmonieuse et... VÉGÉTARIENNE !

Végétable est un atelier participatif de cuisine durable, où vous préparez, à plusieurs, un menu végétarien avec des produits bio, de saison et régionaux.

A la fin de l'atelier, vous dégusterez l'ensemble du menu dans une ambiance chaleureuse et ouverte.

Le chef : Damien Poncelet, cuisinier-traiteur

Les dates : les lundis 2, 9, 16 et 23 mars 2009 en journée de 11h à 14h30 OU en soirée de 19h à 22h30 (en mai: nouveau cycle les lundis 4, 11, 18 et 25)

Lieu : rue de la Mutualité, 34 à 1180 Uccle

Prix : 1 cycle - 4 ateliers - 45 euros/atelier ou 170 euros pour le cycle

Possibilité d'inscription par atelier. Nous conseillons toutefois l'inscription au cycle complet afin d'apprendre progressivement et dans une plus grande convivialité.

Inscription : van@coditel.net ou 0495/70 21 11

Site web : http://www.vege-table.be/

samedi 24 janvier 2009

La décroissance choisie: un projet de société

La décroissance choisie: un projet de société

Conférence à Bruxelles - le vendredi 30 janvier 2009 à 20h

Dans le discours médiatique actuel, la croissance semble l’objectif principal : il nous faut produire plus, être compétitifs, vendre de nouvelles choses, relancer la consommation. Comme l’affirmait Kenneth Boulding : “Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste”. Nous comprenons que le projet d’une société du tout marchand, centré sur une croissance infinie de la production et de la consommation, nous entraîne vers notre destruction. Face aux impasses environnementales et sociales dans lesquelles nous enfonce la croissance, plusieurs courants d’action et de pensée tentent de construire l’alternative. Parmi ceux-ci, la “décroissance choisie” prône une décolonisation de nos imaginaires envahis par l’économique et de la puissance de la technique. Elle pose la question de ce qu’est le progrès et nous invite à aborder la crise comme une opportunité de changement. Vers un nouvel imaginaire social, où plus n’est pas nécessairement mieux, et où le lien serait plus important que le bien.

Photo Daniel Cauchy Daniel Cauchy est consultant et formateur en éducation au développement et à l’environnement. Spécialisé en approche écosystémique, il est le créateur du “Jeu de la ficelle”, un outil pédagogique de sensibilisation à la souveraineté alimentaire. Il est un membre actif des associations “Rencontre des Continents”, “Quinoa” et “Nature et Progrès”. Par son action, il entend promouvoir un monde dans lequel ressources et pouvoir puissent être répartis dans un plus grand respect de la planète et de la dignité humaine.

Date : vendredi 30 janvier 2009 à 20h (19h pour la table d'hôte)

Lieu : salle communautaire des Venelles, Venelle aux Jeux 25, 1150 Woluwé-Saint-Pierre

PAF : 8/10/12 euros ou échange de service (modalités de participation)

Informations et inscriptions : par Internet sur le site web de Nouvelles Alternatives ou par téléphone au numéro 0495/702.111.

lundi 21 juillet 2008

Un Homme Durable


Aujourd'hui, les habitants de notre planète ont vraiment pris conscience du besoin de la protéger.
Et en fin de compte, même si, pour nombre d'entre eux, il s'agit plus d'une opportunité commerciale ou personnelle que d'une conviction profonde, le mouvement va au final dans le sens de l'intérêt général. Et c'est ce qui compte...

Mais à quoi sert-il de parler de développement durable si nous n'avons pas en parallèle le souci de rendre aussi l'Homme durable? Une planète sauvée mais peuplée d'habitants qui seraient stressés, obèses ou tout simplement malheureux n'aurait pas beaucoup de sens, n'est-ce-pas?

Il ne s'agit pas d'avoir de la nostalgie pour un monde d'avant où les Hommes auraient été plus heureux... Le défi d'aujourd'hui est de créer un mode de vie nouveau qui harmonise notre confort de vie actuel avec une meilleure connexion avec la nature. Qui respecte mieux le rythme des choses, le rythme des gens. Nous sommes entourés et pourtant nous nous sentons seuls; nous mangeons sans cesse, sans écouter notre corps parce que nous sommes désemparés; nous voulons tellement être reconnus que nous nous battons sans fin pour avoir qui un mot, qui un geste nous signalant que nous avons bien fait. Et pourtant, nous restons si fragiles car la première critique nous fait douter à nouveau de nos capacités. Certains d'entre nous pourtant se sentent plus forts, plus énergiques mais ce sont les premiers à tomber en burn out, en dépression ou en crise cardiaque. Il n'entendent pas ou plus les signaux de leur corps... On ne compte plus aujourd'hui les exemples de grands managers morts ou retirés de la vie (trop) active des entreprises côtées. De même, pour simplement "tenir", un grand nombre de cadres "dynamiques" se droguent comme des coureurs cyclistes et pourtant il n'y a ni gloire ni trophée à gagner!

Mais on peut être heureux en travaillant, c'est-à-dire qu'on peut y trouver une grande satisfaction personnelle pour peu que nous ne cherchions pas à y combler un vide psychologique. Il est temps de se préoccuper de l'Homme Durable!

N'hésitez pas à réagir et à apporter vos contributions. Nous serons ravis de publier certaines d'entre elles sur notre blog.

mercredi 26 décembre 2007

Bonheur National Brut

Une ambassadrice itinérante de l'onu, Misako Konno, raconte comment elle a eu le sentiment de redécouvrir le vrai sens de la richesse lors de sa visite au Bhoutan : « Pendant la semaine que j'ai passée au Bhoutan, qui a débuté dans la capitale Thimpu, je me suis toujours déplacée dans une charrette tirée par un cheval. J'ai peiné pendant des heures sur des routes de montagne aux virages en épingle à cheveux. La gentillesse qui se lisait sur le visage des gens rencontrés au détour des routes m'a frappée et c'est ce qui m'a fait penser à la philosophie bhoutanaise du "bonheur national brut", qui ne concerne pas seulement les gens, mais aussi la nature en général. Les Bhoutanais détestent tuer des créatures vivantes, ce que leur interdit leurs convictions religieuses, et cela se voit dans la manière dont ils coexistent mais aussi dans le respect qu'ils portent aux plantes, aux animaux, aux animaux et autres formes de vie.
Pour moi, le Bhoutan est un pays digne où les gens vivent heureux; c'est un pays développé en termes écologiques. »

À la lumière de l'expérience bhoutanaise, le BNB apparaît comme un indicateur de bien-être économique durable beaucoup plus englobant que le PIB ou l'ISP (Index of Social Progress). Ce pays qui pratique avec sagesse une politique de "développement sans hâte" offre, à une échelle évidemment fort réduite par rapport à nos économies occidentales, un exemple inspirant de gouvernance capable de concilier des objectifs en apparence incompatibles: poursuite d'un développement économique qui contribue au mieux-être de la collectivité, développement des personnes et des communautés, le respect de la culture et des traditions, le tout, dans une perspective de développement durable.

Pour Richard Tomkins du Financial Times, cette philosophie respectueuse des valeurs humaines, si elle était mise en place, bouleverserait l'ordre des priorités de nos gouvernements. « La course à la productivité pourrait perdre de l'importance au profit d'une réduction obligatoire du temps de travail permettant aux gens de consacrer plus de temps à leur famille et à la collectivité. Une forte hausse des taxes sur l'utilisation des ressources non renouvelables pourrait contribuer au financement de solutions à la dégradation de l'environnement et des structures sociales. » Utopie ? Certainement. Ce qui n'empêche pourtant pas les responsables de l'ONU de citer en exemple le royaume himalayen, ou les penseurs des ministères de l'économie sociale en France et en Angleterre de s'en inspirer pour des projets de politiques visant à accroître la « satisfaction vitale », l'expression « politiquement correcte » pour parler du bonheur.»

Plus d'infos, surfez sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonheur_national_brut