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vendredi 13 août 2010

Ta nourriture est ton médicament

"Ta nourriture est ton médicament et ton médicament est ta nourriture" écrivait Hippocrate.

Aujourd'hui, la nourriture est dénaturée à tel point qu'on peut se demander si elle est encore capable de produire de la santé. Cultivée sur des sols pauvres et compacts, voire hors-sol, gorgée de pesticides et autres résidus toxiques, stérilisée par irradiation, la nourriture d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec celle consommée à l'époque d'Hippocrate. La sélection génétique des variétés cultivées visant un maximum de production, la stérilisation des sols par les produits chimiques, l'ajout d'additifs de conservation et d'exhausteurs de goût, rendent la nourriture stéréotypée, fade et mollasse. Enfin, l'achat sans penser à la production et à la provenance des aliments, la cuisine haute température, et la méconnaissance des associations alimentaires achèvent de rendre notre nourriture impropre à nous satisfaire gustativement, nutritivement et philosophiquement.

Pourtant, il est possible de retrouver une meilleure santé grâce à l'observation de quelques principes alimentaires simples.

mardi 30 juin 2009

Faites le plein d’énergie avec la kinésiologie

Il y a des jours où l’on se sent las, où l’on sent la fatigue peser, et où tout nous parait insurmontable. On voudrait bien faire quelque chose, mais l’énergie nous manque. Les tensions relationnelles, les émotions réprimées, le stress professionnel, tout cela nous vide. Pourtant, il est aisé de retrouver notre énergie : notre corps connaît l’équilibre, il nous suffit de lui rappeler. Grâce à la kinésiologie Touch for Health, nous avons accès aux flux d’énergie de notre corps et nous pouvons libérer les énergies bloquées qui ne demandent qu’à circuler. Inspiré de l’énergétique chinoise et de la chiropraxie californienne, le Touch for Health met en correspondance les tests musculaires manuels et des corrections énergétiques douces. A l’aide de quelques tests et corrections, il est possible de retrouver son énergie et son plein potentiel en l’espace de quelques minutes.

Pour en savoir plus : faites le plein d’énergie avec la kinésiologie



vendredi 24 avril 2009

Podcast de Daniel Cauchy sur la décroissance

Dans le discours médiatique actuel, la croissance semble l’objectif principal : il nous faut produire plus, être compétitifs, vendre de nouvelles choses, relancer la consommation. Comme l’affirmait Kenneth Boulding : “Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste”. Nous comprenons que le projet d’une société du tout marchand, centré sur une croissance infinie de la production et de la consommation, nous entraîne vers notre destruction. Face aux impasses environnementales et sociales dans lesquelles nous enfonce la croissance, plusieurs courants d’action et de pensée tentent de construire l’alternative. Parmi ceux-ci, la “décroissance choisie” prône une décolonisation de nos imaginaires envahis par l’économique et de la puissance de la technique. Elle pose la question de ce qu’est le progrès et nous invite à aborder la crise comme une opportunité de changement. Vers un nouvel imaginaire social, où plus n’est pas nécessairement mieux, et où le lien serait plus important que le bien.

Daniel Cauchy est consultant et formateur en éducation au développement et à l’environnement. Spécialisé en approche écosystémique, il est le créateur du “Jeu de la ficelle”, un outil pédagogique de sensibilisation à la souveraineté alimentaire. Il est un membre actif des associations “Rencontre des Continents”, “Quinoa” et “Nature et Progrès”. Par son action, il entend promouvoir un monde dans lequel ressources et pouvoir puissent être répartis dans un plus grand respect de la planète et de la dignité humaine.

Ecouter le podcast en ligne sur le site de Nouvelles Alternatives

Télécharger le podcast au format MP3 pour votre iPod ou autre

Pour info : Daniel Cauchy donnera une conférence à Bruxelles ce vendredi 24 avril 2009 à 20h sur le thème “Que manger pour notre santé, celle de la planète et celle de tous ses habitants

vendredi 27 mars 2009

La cuisine végétarienne: un outil de plaisir et de changement

Conférence à Bruxelles - le vendredi 3 avril à 20h


Dans nos supermarchés d’aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup de choix dans l’origine de nos produits alimentaires. Nous perdons le lien fort que l’alimentation tisse entre nous, la terre et les agriculteurs. En prenant garde au choix de nos produits alimentaires, nous pouvons retrouver ce lien. L’une des options pour faire ce choix est la cuisine végétarienne. En nous basant sur la règle des harmonies, nous pouvons faire de cette cuisine un outil de choix gustatif autant que politique. Les principes de cette règle sont le respect :

  • de la terre — l’écologie,
  • de notre santé — éviter les protéines cuites,
  • de notre plaisir — par le goût, les formes, les couleurs,
  • des peuples qui pratiquent l’agriculture — un rapport équitable entre le producteur et le consommateur.

Après avoir détaillé ces règles d’harmonie, et exploré les principes du régime végétarien céréalien, nous préparerons et dégusterons une alternative à la protéine animale : le pâté végétal, un aliment à la fois délicieux, économique, et simple à préparer.

Photo Damien Poncelet Damien Poncelet : après plusieurs années de travail à travers le monde, dans diverses associations, il s’est décidé à revenir dans son pays d’origine pour vivre de sa passion : la cuisine. Aujourd’hui, il est cuisinier traiteur en éco-gastronomie, professe en Belgique depuis plusieurs années et tente par ses expérimentations personnelles d’associer gastronomie et écologie

Date : vendredi 3 avril 2009 à 20h (19h pour la table d'hôte)

Lieu : salle communautaire des Venelles, Venelle aux Jeux 25, 1150 Woluwé-Saint-Pierre

PAF : 8/10/12 euros ou échange de service (modalités de participation)

Informations et inscriptions : http://www.nouvelles-alternatives.be/

samedi 7 mars 2009

Apprenez la cuisine végétarienne




Venez apprendre à réaliser ensemble, une cuisine innovante, colorée, croustillante, harmonieuse et... VÉGÉTARIENNE !

Végétable est un atelier participatif de cuisine durable, où vous préparez, à plusieurs, un menu végétarien avec des produits bio, de saison et régionaux.

A la fin de l'atelier, vous dégusterez l'ensemble du menu dans une ambiance chaleureuse et ouverte.

Le chef : Damien Poncelet, cuisinier-traiteur

Les dates : les lundis 2, 9, 16 et 23 mars 2009 en journée de 11h à 14h30 OU en soirée de 19h à 22h30 (en mai: nouveau cycle les lundis 4, 11, 18 et 25)

Lieu : rue de la Mutualité, 34 à 1180 Uccle

Prix : 1 cycle - 4 ateliers - 45 euros/atelier ou 170 euros pour le cycle

Possibilité d'inscription par atelier. Nous conseillons toutefois l'inscription au cycle complet afin d'apprendre progressivement et dans une plus grande convivialité.

Inscription : van@coditel.net ou 0495/70 21 11

Site web : http://www.vege-table.be/

samedi 24 janvier 2009

La décroissance choisie: un projet de société

La décroissance choisie: un projet de société

Conférence à Bruxelles - le vendredi 30 janvier 2009 à 20h

Dans le discours médiatique actuel, la croissance semble l’objectif principal : il nous faut produire plus, être compétitifs, vendre de nouvelles choses, relancer la consommation. Comme l’affirmait Kenneth Boulding : “Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste”. Nous comprenons que le projet d’une société du tout marchand, centré sur une croissance infinie de la production et de la consommation, nous entraîne vers notre destruction. Face aux impasses environnementales et sociales dans lesquelles nous enfonce la croissance, plusieurs courants d’action et de pensée tentent de construire l’alternative. Parmi ceux-ci, la “décroissance choisie” prône une décolonisation de nos imaginaires envahis par l’économique et de la puissance de la technique. Elle pose la question de ce qu’est le progrès et nous invite à aborder la crise comme une opportunité de changement. Vers un nouvel imaginaire social, où plus n’est pas nécessairement mieux, et où le lien serait plus important que le bien.

Photo Daniel Cauchy Daniel Cauchy est consultant et formateur en éducation au développement et à l’environnement. Spécialisé en approche écosystémique, il est le créateur du “Jeu de la ficelle”, un outil pédagogique de sensibilisation à la souveraineté alimentaire. Il est un membre actif des associations “Rencontre des Continents”, “Quinoa” et “Nature et Progrès”. Par son action, il entend promouvoir un monde dans lequel ressources et pouvoir puissent être répartis dans un plus grand respect de la planète et de la dignité humaine.

Date : vendredi 30 janvier 2009 à 20h (19h pour la table d'hôte)

Lieu : salle communautaire des Venelles, Venelle aux Jeux 25, 1150 Woluwé-Saint-Pierre

PAF : 8/10/12 euros ou échange de service (modalités de participation)

Informations et inscriptions : par Internet sur le site web de Nouvelles Alternatives ou par téléphone au numéro 0495/702.111.

samedi 20 décembre 2008

Homéopathie et allopathie: quelle différence essentielle?

Conférence à Bruxelles - vendredi 9 janvier 2009 à 20h

Il s’agit de préciser et d’illustrer par un exemple familier les deux manières fondamentalement différentes de considérer et de traîter les manifestations de la maladie, qu’on appelle les “symptômes”. En allopathie, on tente de les supprimer (principe d’opposition). En homéopathie on tente de les faire aboutir - en “allant” dans le même sens (principe de similitude) - vu qu’on les considère comme des indicateurs de la voie de guérison.

L’application d’une démarche de similitude implique forcément une individualisation et une globalisation de chaque cas. La similitude ne peut s’appliquer que sur la situation individuelle du patient : en conséquence, un symptôme donné peut demander deux remèdes différents chez deux patients différents - contrairement à l’allopathie qui donne le même traitement à tous les patients qui sont décrits par un même diagnostic.

Finalement : “Que veut dire ce terme de “similitude” ? Il s’agit d’une similitude entre Quoi et Quoi ? ” - On prendra ici l’occasion de rectifier certains lieux communs (erronés) qui persistent à se généraliser et qui entretiennent des idées abusives sur le contenu réel de la démarche de l’homéopathie.

Photo Jacques Grosjean Dr Jacques Grosjean
  • Licencié en Sciences chimiques (UCL 1964)
  • Assistant en Biochimie (UCL 1965-70)
  • Docteur en Médecine (UCL 1976)
  • Étude et pratique de l’homéopathie (de 1979 à aujourd’hui)
  • Consultant en Pharmacologie (UCB-Belgium)

“Ma motivation principale provient du fait que le discours ambiant et médiatique - qui circule actuellement à propos de l’homéopathie - est erroné, incomplet et dérisoire. J’estime qu’il est souhaitable - par respect pour les patients - de lever l’ambiguité des “à-peu-près” et de corriger les contre-vérités.”

Informations et inscriptions : http://www.nouvelles-alternatives.be/homeopathie-allopathie-difference-similitude

vendredi 19 décembre 2008

Les nouvelles techniques pour soulager notre mal de dos

Conférence à Bruxelles - vendredi 19 décembre 2008 à 20h

Le mal de dos est réputé être le mal du siècle ; tout le monde semble en souffrir à des degrés divers. Les plus touchés d’entre nous souffrent tellement que leur vie est calvaire. Sciatique, lumbago, torticolis, maux de tête, font partie de ces maux réputés tenaces. Pourtant les approches ne manquent pas. Les thérapeutes manuels classiques proposent de renforcer la colonne vertébrale par des exercices de musculation. Les thérapeutes manuels alternatifs, les masseurs esthéticiens et les masseurs indépendants offrent des massages relaxants ou tonifiants. Les osthéopathes structurels et les chiropracteurs manipulent les vertèbres au-delà du jeu articulaire habituel. Les osthéopathes viscéraux massent le ventre pour libérer les tensions du dos. Les othéopathes cranio-sacrés suggèrent que les maux de dos sont liés à des perturbations du mouvement respiratoire primaire et de la circulation du liquide céphalo-rachidien. Enfin, les psychosomaticiens associent les troubles du dos à toutes sortes de causes émotionnelles. Toutes ces pratiques peuvent rendre à la personne un peu de vie et d’énergie mais ne soulagent pas toujours durablement. Après plusieurs mois, parfois quelques semaines, il est fréquent que les maux reviennent et que la personne retourne consulter. Il semble parfois n’y avoir pas de limite à cette nécessité de consulter, comme si le traitement devait durer à vie. Fort heureusement, de nouvelles techniques voient le jour pour soulager le mal de dos. Nous verrons comment les aborder, ce qu’on peut en attendre, comment les associer, et en fin de compte, comment progresser vers l’autonomie.

Photo Jean-Pierre NorguetSuite à deux accidents de voiture en perte totale, Jean-Pierre Norguet a souffert du mal de dos pendant 10 ans. Laissé pour compte par la médecine classique, il s’est tourné vers les thérapies alternatives jusqu’à trouver le soulagement. Passé de technique en technique, il souhaite aujourd’hui partager avec d’autres son parcours atypique de soins du dos.

Informations et inscriptions : http://www.nouvelles-alternatives.be/mal-de-dos

jeudi 4 septembre 2008

Le désordre et vous!

"Séminaire bien-être par Rima Nouri"

Possédez-vous vos affaires ou vos affaires vous possèdent-elles?
Votre maison peut être votre plus grande alliée dans la réalisation de ce que vous êtes. Mais si elle est encombrée, votre vie le sera aussi. Votre maison est en effet, le miroir ainsi qu'une des causes déterminantes de ce qui se passe dans votre vie.

Qu'est-ce que le Home Coaching ?
Savez-vous où se trouvent vos clefs en ce moment ? La lettre à laquelle vous devez répondre ? Le mode d'emploi de votre lave-vaisselle ? Avez-vous assez de temps pour les choses qui vous tiennent à coeur ? Votre maison vous invite-t-elle à vous détendre ? Arrivez-vous à prendre des décisions claires ? Maîtrisez-vous vos affaires et votre vie ?
Le mode de vie actuel nous impose non seulement de gérer une multitude de sujets différents en même temps mais nous incite aussi à voir l'accumulation des choses comme une solution à tous nos maux et problèmes.
Le Home Coaching éclaire la dynamique entre une personne et les objets qu'elle possède. Dépassant le simple Organizing, le Home Coaching vous propose de découvrir comment votre maison et son intérieur peuvent vous soutenir ou vous nuire dans la gestion de vos vraies priorités.

Comment cela fonctionne-t-il ?
En fait, c'est du Feng Shui! Le principe d'origine du Feng Shui est d'équilibrer l'harmonie entre un lieu et ses habitants par une compréhension profonde des lois de la nature. Cet équilibre atteint, la vie s'épanouit!
Nous sommes liés à tout ce qui nous entoure par des connexions énergétiques. Quand quelque chose est négligé, en désordre, cassé, superflu et n'est plus utilisé, l'énergie qui l'entoure devient stagnante, collante, lourde, crasseuse avec les répercussions correspondantes sur notre vie. Quand par contre un objet dans notre maison est aimé, utilisé, mis en valeur, nous allons en retour recevoir l'énergie positive qui émane de cet objet.

Ce n'est qu'en comprenant votre intérieur que vous serez à même de pouvoir le transformer !

Contenu du séminaire
• Les liens entre une personne et son environnement
• Les fuites et les sources énergétiques de votre maison
• Stratégie : ce que vous voulez pour votre maison, comment y arriver et comment la garder dans cet état !
• Action : comment attaquer le pire des désordres, comment vous occuper de vous et de votre énergie, comment optimiser votre temps et vos efforts,…

Où ?
Salle des conférences de l’Hôtel Communale de Woluwe-Saint-Lambert
Avenue Paul Hymans 2
1200 Bruxelles

Date et heure
Le 18 octobre 2008 de 9h30 à 17h30

Prix
90 euros par personne / la carte Wellness donne droit à une réduction de 10euros

Contact
Diana Crista
cristadiana@hotmail.com
0032 486 86 09 76

Il est important de réserver vu le nombre limité de places !

jeudi 5 juin 2008

Des collaborateurs en bonne santé, gage de compétitivité

PWC-Etude "Working towards Wellness: The Business Rationale" - Des collaborateurs en bonne santé, gage de compétitivité

Zurich (ots) - Le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques ne cesse de croître dans le monde entier. Or, des mesures de prévention ciblées permettraient d'éviter une grande partie de ces affections chroniques. En Suisse, par exemple, 40 pour cent des hommes et 60 pour cent des femmes âgés de 25 à 74 ans souffrent d'hypertension. Les maux tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires ou l'asthme entraînent des séquelles durables sur la productivité et la rentabilité des entreprises. En outre, ils contribuent dans le monde entier à l'explosion des dépenses de santé. Cette évolution est préoccupante. En conséquence, les entreprises devraient à l'avenir davantage investir dans la prévention des maladies et dans la santé de leurs collaborateurs, car des collaborateurs en bonne santé sont un gage déterminant en matière de compétitivité sur le long terme. Tels sont les enseignements tirés de l'étude "Working towards Wellness: The Business Rationale" de PricewaterhouseCoopers (PwC) et du Forum économique mondial (WEF).

A l'origine, les maladies chroniques étaient répandues dans les pays développés. Aujourd'hui, elles ne cessent de progresser également dans les pays émergents. Le Brésil, la Chine, la Russie et l'Inde perdent ainsi chaque année plus de 20 millions "d'années de vie productive". D'après les estimations, ce nombre devrait encore grossir de près de deux tiers jusqu'en 2030. "Au cours des 25 prochaines années, les maladies chroniques provoqueront une diminution des ressources en main d'oeuvre, en économies et en investissements pour finalement pénaliser les marchés financiers mondiaux", explique Hans-Peter Münger, Directeur en conseil économique et responsable du secteur de la santé, PricewaterhouseCoopers Suisse.

Les maladies chroniques provoquent une flambée des dépenses publiques de santé

Une grande partie des dépenses publiques de santé ainsi que près de 4 heures de travail perdues sur 10 sont à mettre au compte des maladies chroniques. Les dépenses de santé croissent proportionnellement à chaque nouveau facteur de risque (p. ex. surpoids, consommation de tabac et d'alcool). Aux Etats-Unis, 30 pour cent de la population en âge de travailler souffrent d'une maladie chronique entraînant ainsi 75pour cent des dépenses de santé qui s'élèvent au total à 2 milliards de dollars US.

Baisses de productivité et recul du revenu national

Les pertes de productivité entraînées par les maladies chroniques sont 400 pour cent supérieures aux coûts de prévention et de traitement. Les effets secondaires des maladies chroniques, comme la dépression, un sentiment d'épuisement ou les troubles du sommeil, sont les principaux responsables de la baisse de productivité des personnes concernées.

Prévention pour garantir le capital humain

Les coûts induits par les maladies chroniques s'envolent exagérément en dépit des efforts de prévention. Il est aujourd'hui avéré que les entreprises qui proposent des programmes de wellness et de promotion de la santé à leurs collaborateurs enregistrent une meilleure productivité et une rentabilité accrue et, qu'en outre, ces derniers souffrent moins de maladies chroniques. Il s'agit-là d'un avantage concurrentiel déterminant pour préserver le capital humain, prévenir la pénurie latente de main d'oeuvre et asseoir l'efficacité économique sur le long terme. De nos jours, les entreprises investissent en moyenne 290 dollars US par collaborateur pour obtenir un gain de 1000 dollars US. Il est du devoir et de la responsabilité de chaque organisation d'entretenir des relations réfléchies et sociales avec ses collaborateurs et de créer un environnement de travail sain.

Plus d'infos sur http://www.pwc.ch/wellness

vendredi 30 mai 2008

L'action Restosanté

La semaine passée, démarrait l'action Restosanté.be. Par cette initiative,
Partenamut et Partena Ziekenfonds veulent inciter les gens à manger
sain et à vivre plus sainement. Dominique Monami et Luc Van Lierde
sont respectivement la marraine et le parrain de cette action.

A partir d'aujourd'hui 65 restaurants participants s'engagent à
servir un menu 'santé', comprenant une entrée, un plat et un dessert.
Les choix des chefs ont été analysés et approuvés préalablement par
l'Union professionnelle des diététiciens de langue française et la
Vlaamse Beroepsvereniging van Voedingsdeskundigen en Diëtisten. Ces
associations ont fait savoir que les menus présentés cadrent
parfaitement dans une alimentation saine, pauvre en graisse et
équilibrée. Chaque menu répond aussi à une chartre nutritionnelle
rigoureuse, élaborée par la Ligue Cardiologique Belge.

Mieux vaut prévenir que guérir...
Aller au restaurant pour se régaler tout en restant en bonne santé,
c'est une nouvelle tendance. Pourtant, elle est encore loin de
s'imposer comme une évidence. C'est pourquoi l'offre 'santé' des
restaurants est accessible à tous. Pour les membres de Partenamut, il
a en outre un plus appréciable. Sous le slogan 'mieux vaut prévenir
que guerir', ils peuvent en effet gagner des points grâce à un mode
de vie sain, ce qui leur permet d'obtenir un 'code'. Ce code permet
de réserver en ligne un menu 'santé' dans un restaurant participant :
1 menu Restosanté gratuit et 1 menu Restosanté payant.

Comment les membres de Partenamut peuvent-ils obtenir leur code ?
Tout simplement en entreprenant régulièrement des actions 'saines'.
C'est ainsi, par exemple, que les personnes qui se font vacciner
préventivement ou qui s'affilient à un club de sport obtiennent un
point. Lors de leur inscription au programme d'épargne Restosanté,
elles reçoivent d'office un point en cadeau. Quand elles ont accumulé
deux points, elles obtiennent leur code de réservation.

Se retrousser les manches...
Mais Restosanté.be, c'est davantage que cette action. Le site
internet veut être un point de référence pour celles et ceux qui
accordent de l'importance à un mode de vie sain. Chacun peut préparer
lui-même ces menus sains et savoureux sur la base des recettes des
chefs, recettes qui sont disponibles en ligne. Qui plus est, chacun
peut demander conseil en ligne à un(e) diététicien(ne).

Plus d'infos sur www.restosante.be

lundi 21 avril 2008

Slow food : prenons le temps!

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Une des versions modernes du Lièvre et la Tortue de Jean de La Fontaine pourrait s'appeler le Slow Food!


Manger équilibré vous en entendez souvent parler. Prendre le temps de manger et de (re)découvrir les menus traditionnels locaux c'est l'idéal mais parfois difficile. Par opposition au fast food, l'association Slow Food tente depuis 2003 d'inverser la vapeur !

Slow Food est une association internationale à but non lucratif reconnue par l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (ou FAO) qui possède son siège à Bra au sud de Turin. L'association Slow Food est aujourd'hui présente dans une centaine de pays et compte à présent plus de 82 000 adhérents. L'association Slow Food France a été fondée en 2003 et rassemble environ 2 000 adhérents qui se réunissent autour des initiatives de 35 « Conviviums » locaux, actifs sur tout le territoire français.

- Des associations nationales ont été établies en France, aux USA, en Allemagne, en Suisse, au Japon et au Royaume Uni.

- Slow Food est une association qui s'oppose aux effets dégradants de la culture de la fast-food qui standardisent les goûts ; qui promeut les effets bénéfiques de la consommation alimentaire locale, l'éducation du goût pour les adultes et les enfants, travaille pour la sauvegarde et la promotion d'une conscience publique des traditions culinaires.

- Slow Food aide les producteurs-artisans de l'agroalimentaire qui font des produits de qualité et encourage les initiatives de solidarité dans le domaine alimentaire.

- L'objectif de Slow Food est de développer un modèle d'agriculture moins intensif et nocif, capable de préserver et d'améliorer la biodiversité et d'offrir aussi des perspectives pour les régions moins riches.

- Slow Food cherche à combiner le plaisir avec un profond sens de responsabilité à l'égard de l'environnement et du monde de la production agricole.

- On ne peut pas être gastronome et ne pas être sensible à la protection des cuisines locales, des races animales, des espèces végétales en danger d'extinction.

- Le Convivium est l'unité locale de Slow Food : c'est la voix d'un district qui possède une histoire culturelle et culinaire, et c'est la structure qui véhicule les idées Slow Food au niveau local.

- Les Conviviums Slow Food organisent des événements comme des ateliers du goût sur les mets et les vins, des visites chez des producteurs, des dîners thématiques.

Pour plus d'informations, vous pouvez télécharger le Mémento Slow Food qui est une présentation complète de l'association: www.slowfood.fr/bulletin/MEMENTO.pdf

Page de Slow food France : http://www.slowfood.fr/france

Page Slow food sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Slow_Food

Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be

Pour surveiller votre bon équilibre alimentaire quotidien, venez consulter votre coach diététique gratuit en ligne sur www.doxys.be

vendredi 11 janvier 2008

Une vie saine accroît la longévité de quatorze ans




Ne pas fumer, boire peu d'alcool, manger des fruits et des légumes et faire régulièrement de l'exercice physique... Quatre règles simples qui prolongent l'espérance de vie.
De nombreuses enquêtes ont déjà montré que le tabagisme, tout comme la consommation excessive d'alcool, abrège l'existence. On estime qu'il est bon de manger des fruits et légumes régulièrement et de faire de l'exercice physique. Mais personne n'avait encore calculé les bénéfices que l'on tirerait d'un mode de vie qui cumulerait ces comportements.

C'est désormais chose faite, puisqu'une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni), en partenariat avec le Medical Research Council, s'est penchée sur ce problème et a mené pendant quatorze ans une enquête qui lui permet d'affirmer que cette vie considérée comme idéale (au moins en terme de santé) majorerait l'espérance de vie de quatorze ans, par rapport à ceux qui additionneraient tous ces facteurs de risque. Leurs travaux sont publiés cette semaine dans la revue Public Library of Science Medecine (PloS Medecine).

Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs de Cambridge ont commencé en 1993 à surveiller 20 244 personnes, hommes et femmes, âgés de 45 à 79 ans, après les avoir interrogées sur leur mode de vie. Chaque participant s'est vu attribuer un score d'un point pour chacune des quatre attitudes favorables en terme de santé (absence de tabac = 1 point, faible consommation d'alcool (un demi-verre par jour = 1 point), tout comme manger cinq fruits et légumes par jour et pratiquer un exercice physique d'une demi-heure par jour). En 2006, les enquêteurs ont pu comptabiliser 1 987 décès parmi ces 20 000 volontaires et ont corrélé la durée de vie de chacun à son mode de vie.


La mortalité cardiaque influencée par le mode de vie

Les conclusions sont attendues mais elles apportent néanmoins beaucoup de précisions sur les conséquences sanitaires d'une vie saine. Pour ceux qui n'ont aucun point, c'est-à-dire qui cumulent ces quatre comportements nocifs, le risque de mortalité par rapport à ceux qui en ont quatre est multiplié par 4,4. Le risque de décès est multiplié respectivement par 2,52, 1,95 et 1,39 pour ceux qui respectent un, deux ou trois comportements favorables sur la santé.

Forts de toutes ces données, les chercheurs ont aussi pu calculer qu'une personne âgée de 60 ans qui cumule tous les comportements à risque c'est-à-dire qui n'a aucun point a le même risque de mourir qu'un individu de 74 ans qui serait doté de 4 points, c'est-à-dire qui n'a aucun des facteurs de risque définis ci-dessus. De manière globale, dans cette cohorte suivie par les chercheurs, les chances de survivre sont de 95 % avec une vie totalement «saine» contre 75 % pour ceux qui multiplient les comportements à risque. «Il y a une forte décroissance du risque de décès avec l'augmentation des attitudes positives. Ceux qui respectent quatre comportements bénéfiques ont approximativement un quart de risque de mortalité en moins que ceux qui n'en respectent aucun, ce qui équivaut à une différence de quatorze ans d'espérance de vie, concluent les auteurs. La mortalité cardiaque apparaît la plus influencée par le mode de vie, suivie de près par celle liée au cancer.»

«C'est la première fois que l'on analyse l'effet cumulé des facteurs de risque sur la mortalité, expliquait le professeur Kay-Tee Khaw, le premier signataire de l'étude, sur le site Internet de la BBC. Nous avons aussi montré que l'origine sociale ou encore le poids n'influencent que peu le risque de décès. Une large proportion de la population pourrait tirer de grands bénéfices sanitaires avec des changements modérés du mode de vie.»

Sans utiliser aucun médicament, il apparaît donc possible de prolonger l'espérance de vie. Reste à savoir s'il est possible de convaincre nos concitoyens de modifier leur mode de vie pour vivre plus longtemps et s'ils souhaitent vivre plus vieux en se privant de quelques-uns des plaisirs terrestres.

Source : Le Figaro - Martine Perez