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mercredi 14 mai 2008

Découvrez le Feng Shui (deuxième partie)


LES CINQ ELEMENTS (1/2)

La théorie des Cinq Eléments

A l’instar du Yin et du Yang, la théorie des Cinq éléments est née de l’enseignement taoïste, une philosophie ancestrale qui repose sur l’observation de la nature, de son fonctionnement et de ses changements perpétuels. Car en effet, rien n’est statique dans la nature, tout évolue et se transforme en permanence. Ainsi, la graine (Yin) devient une plante (Yang) qui meurt et retourne à la terre (Yin).

La théorie des Cinq éléments permet donc de décrire ces processus, ces transformations que l’on peut observer dans la nature. Les Cinq éléments sont le Bois, le Feu, la Terre, le Métal et l’Eau. Mais aucun n’est entièrement Bois, Feu, Terre, etc. Tout comme le Yin et le Yang, ils se définissent les uns par rapport aux autres. Chaque éléments est interdépendant, créateur ou destructeur.

Cette relation indéfectible entre chacun des éléments est illustrée sous forme de cycle. Si chaque éléments nourrit celui qui suit, on parle de « Cycle de création » ou « cycle d’engendrement » ; S’ils se gênent mutuellement, on parle alors de « cycle de contrôle ».

Le cycle de création et le cycle de contrôle

Le cycle de création décrit les rapports qu’entretiennent les différents éléments entre eux et avec quelle harmonie ils se nourrissent.

Le cycle de contrôle s’exerce conjointement au cycle de création. Il précise quant à lui les obstacles que peuvent exercer certains éléments vis à vis d’autres.

Un peu abstrait au premier abord ces deux cycles s’expliquent de manière très simple par la nature et ses cycles. Chaque éléments est également associé à une période de la journée et à une saison permettant ainsi de se faire une idée plus concrète du genre d’énergie qu’il véhicule.

Le Bois nourrit le Feu et il contrôle la Terre (enracinement de la plante). Il est associé au lever du soleil et au printemps. De même que la plante sort du sol pour aller cherche la lumière, l’énergie du Bois est ascensionnelle. Elle est celle de l’expansion, de l’ouverture vers l’extérieur.

Le Feu nourrit la Terre (cendres) et contrôle le Métal (il peut le faire fondre et le déformer). Il est associé au milieu du jour et à l’été lorsque la nature s’épanouie et puise sa force dans le soleil. L’énergie du Feu est active.

La Terre nourrit le Métal (les métaux sont extraits de ses entrailles) et contrôle l’eau (en l’endiguant). Elle est associée à l’après-midi ou à l’été glissant vers l’automne. C’est le moment des récoltes, des derniers rayons du soleil. L’énergie de la Terre est en boucle, elle rassemble.

Le Métal nourrit l’Eau (les métaux donnent à l’eau toutes ses propriétés : minéraux, oligo-éléments,…) et contrôle le Bois (en le coupant) Il est associé au coucher du soleil et à l’automne. Tout comme les plantes qui se sont concentrées et redonnent à la terre leurs fruits, l’énergie du Métal condense. Elle est tournée vers l’intérieur

L’Eau nourrit le Bois (l’arbre a besoin de l’eau pour grandir) et contrôle le Feu (l’eau éteint le Feu) Elle est associée à la nuit et à l’hiver ; au repos de la nature qui se gorge d’énergie pour renaître au printemps. L’énergie de l’Eau est fluide, calme.

Plus d'infos sur http://www.le-fengshui.com

jeudi 24 avril 2008

Découvrez le Feng shui (première partie)


Laisser circuler le Chi

Le principe sur lequel repose le Feng Shui est que tout ce qui nous entoure relève d’une énergie universelle. Une substance subtile, immesurable et sans limite, qui compose le cosmos tout entier, circule dans le monde qui nous entoure, dans notre corps et notre esprit. On l’appelle le Chi (prononcé « tchi) en Chine, ki au Japon et Prana en Inde.

Le dessein du Feng Shui est donc de faire en sorte que ce souffle vital circule de manière optimale en nous comme à l’extérieur de nous. Car de cette bonne circulation découleront une attitude, des pensées et des sentiments positifs directement liés à notre santé, notre vie familiale et professionnelle. Il est donc essentiel de faire en sorte que le Chi circule avec fluidité et douceur à l’intérieur de votre maison. Les angles saillants, les recoins profonds et les espaces encombrés étant autant de blocages énergétiques susceptibles de générer des maux et dysfonctionnements dans votre vie.

Cette notion de libre circulation des énergies n’est d’ailleurs pas exclusive au Feng Shui. Empruntée à la philosophie chinoise elle est également un des fondements de certaines thérapies chinoises millénaires telles que l’acupuncture ou le shiatsu. L’une comme l’autre partent du principe que l’esprit, le corps (les différents organes) et l’environnement direct d’une personne forment un tout et que tout désordre, quel qu’il soit, psychique, physique ou extérieur est susceptible de rompre son équilibre énergétique causant maladies ou malaises. En stimulant, des points précis, elles agissent subtilement sur les flux d’énergie afin de supprimer les blocages et permettre à l’énergie de circuler à nouveau librement et harmonieusement dans le corps et l’esprit.

A l’image du vol des oiseaux, des ruisseaux, bref de la nature, le Chi doit circuler selon des mouvements amples et ondulants dans votre maison. Pour savoir ce qu’il en est chez vous, voici un petit test très simple de circulation du Chi dans votre intérieur. Munissez-vous d’un plan grossier sur lequel vous placerez tous les éléments qui s’y trouvent (meubles, électroménager, accessoires, etc). Utilisez un crayon pour véhiculer le Chi de pièce en pièce en décrivant des mouvements en anneaux et prenez en note chaque espace encombré, trop sombre, trop grand, trop petit, inutilisé, etc.

De cette analyse, jointe à celle de vos besoins, vont découler tout naturellement, les grandes lignes de votre futur aménagement. Car chaque meuble, chaque objet ne saurait répondre à la seule considération du Chi. Cette espace est vôtre et pour que vous vous y sentiez bien, il importe qu’il réponde autant à vos besoins qu’à celui d’une bonne circulation de l’énergie.

Le Shar Chi

Notez toutefois que l’énergie circulant entre vos murs n’est pas toujours bénéfique. Le Feng shui désigne cette mauvaise énergie par le mot Sha ou Shar Chi. Ce « souffle qui tue » se manifeste généralement aux abords de tout ce qui n’est pas « naturel » : les grandes lignes droites, les angles saillants, les meubles en L, les objets pointus ; tout ce qui est trop obscur : les recoins trop profonds, les espaces peu éclairés ; à l’inverse tout ce qui est trop éclairé : les panneaux de signalisation, les réverbères ; tout ce qui est trop encombré : les couloirs, les placards désordonnés,… Bref chaque endroit où le Chi circule mal.

Cette énergie hostile est à l’origine des malaises, maladies et dysfonctionnements. Il convient donc de ne pas s’y exposer trop longuement en lui opposant le remède adéquat. Par exemple, en dissimulant les arêtes des murs ou les coins des meubles derrière des plantes ou encore avec des accessoires de décoration aux rondeurs opulentes.