jeudi 5 juin 2008

Des collaborateurs en bonne santé, gage de compétitivité

PWC-Etude "Working towards Wellness: The Business Rationale" - Des collaborateurs en bonne santé, gage de compétitivité

Zurich (ots) - Le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques ne cesse de croître dans le monde entier. Or, des mesures de prévention ciblées permettraient d'éviter une grande partie de ces affections chroniques. En Suisse, par exemple, 40 pour cent des hommes et 60 pour cent des femmes âgés de 25 à 74 ans souffrent d'hypertension. Les maux tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires ou l'asthme entraînent des séquelles durables sur la productivité et la rentabilité des entreprises. En outre, ils contribuent dans le monde entier à l'explosion des dépenses de santé. Cette évolution est préoccupante. En conséquence, les entreprises devraient à l'avenir davantage investir dans la prévention des maladies et dans la santé de leurs collaborateurs, car des collaborateurs en bonne santé sont un gage déterminant en matière de compétitivité sur le long terme. Tels sont les enseignements tirés de l'étude "Working towards Wellness: The Business Rationale" de PricewaterhouseCoopers (PwC) et du Forum économique mondial (WEF).

A l'origine, les maladies chroniques étaient répandues dans les pays développés. Aujourd'hui, elles ne cessent de progresser également dans les pays émergents. Le Brésil, la Chine, la Russie et l'Inde perdent ainsi chaque année plus de 20 millions "d'années de vie productive". D'après les estimations, ce nombre devrait encore grossir de près de deux tiers jusqu'en 2030. "Au cours des 25 prochaines années, les maladies chroniques provoqueront une diminution des ressources en main d'oeuvre, en économies et en investissements pour finalement pénaliser les marchés financiers mondiaux", explique Hans-Peter Münger, Directeur en conseil économique et responsable du secteur de la santé, PricewaterhouseCoopers Suisse.

Les maladies chroniques provoquent une flambée des dépenses publiques de santé

Une grande partie des dépenses publiques de santé ainsi que près de 4 heures de travail perdues sur 10 sont à mettre au compte des maladies chroniques. Les dépenses de santé croissent proportionnellement à chaque nouveau facteur de risque (p. ex. surpoids, consommation de tabac et d'alcool). Aux Etats-Unis, 30 pour cent de la population en âge de travailler souffrent d'une maladie chronique entraînant ainsi 75pour cent des dépenses de santé qui s'élèvent au total à 2 milliards de dollars US.

Baisses de productivité et recul du revenu national

Les pertes de productivité entraînées par les maladies chroniques sont 400 pour cent supérieures aux coûts de prévention et de traitement. Les effets secondaires des maladies chroniques, comme la dépression, un sentiment d'épuisement ou les troubles du sommeil, sont les principaux responsables de la baisse de productivité des personnes concernées.

Prévention pour garantir le capital humain

Les coûts induits par les maladies chroniques s'envolent exagérément en dépit des efforts de prévention. Il est aujourd'hui avéré que les entreprises qui proposent des programmes de wellness et de promotion de la santé à leurs collaborateurs enregistrent une meilleure productivité et une rentabilité accrue et, qu'en outre, ces derniers souffrent moins de maladies chroniques. Il s'agit-là d'un avantage concurrentiel déterminant pour préserver le capital humain, prévenir la pénurie latente de main d'oeuvre et asseoir l'efficacité économique sur le long terme. De nos jours, les entreprises investissent en moyenne 290 dollars US par collaborateur pour obtenir un gain de 1000 dollars US. Il est du devoir et de la responsabilité de chaque organisation d'entretenir des relations réfléchies et sociales avec ses collaborateurs et de créer un environnement de travail sain.

Plus d'infos sur http://www.pwc.ch/wellness

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